Texte de Daniel Fargeas, initialement présenté en juillet 94 sur un tract titré "Faites l'argent vous-même en abondance"
Autrefois les princes pour faire la guerre, ignorants, comme nous aujourd’hui, des mécanismes économiques et monétaires, au lieu d’émettre eux-même les signes nécessaires pour concentrer, en une armée, en un point précis, les quelques richesses éparpillées du royaume, empruntaient de fortes sommes auprès des banquiers contre de forts intérêts et privilèges. Les banquiers naissaient au sein de groupes religieux, résistaient à l’oppression des armes et prenaient leur revanche. Ces privilèges des banquiers d’hier ce sont concentrés dans les mains des financiers d’aujourd’hui. Les gouvernements empruntent des sommes énormes auprès des banques pour faire la guerre au voisin. Il est très intéressant pour un financier qu’il y ait beaucoup de voisins pour se faire la guerre mutuellement. Ces emprunts peuvent financer également de grands travaux publics et constituent la dette publique ou dette nationale. Les gouvernements continuent comme au moyen-âge à lever des impôts et taxes, directs ou indirects ou à vendre les biens publics pour rembourser cette dette si immense que seuls les intérêts peuvent être remboursés.La propriété privée de cet argent n’est encore contestée que par Douglas en 1920 (http://www.michaeljournal.org/finsain3.htm). Les "Pélerins de St Michel" (http://www.michaeljournal.org/), ont pris le relais . Ils éditent un journal édifiant "Vers Demain" et dénoncent le racket des banques et du F.M.I. (Fond Monétaire International ) C’est un racket organisé aux niveaux nationaux et planétaires pour préserver le monopole bancaire de création de la monnaie. Les décideurs, représentants du peuple, pourraient très bien décider d’émettre les crédits, les signes de paiement, les symboles monétaires nécessaires à la bonne marche du pays, (certains l’ont fait comme Lincoln et Kennedy, mais la plus part préfèrent entretenir l’idée ( c’est plus sûr ) que l’argent ne peut se trouver qu'auprès des banques ou dans la poche des contribuables. Ces mécanismes économiques et monétaires sont pourtant bien connus d’un grand nombre d’hommes éclairés. Mais la conscience sur la nature symbolique de l'argent, est si opaque que les vérités ont du mal à passer ? Lincoln et Kennedy qui ont méprisés les prêts usuraires des banquiers de leur temps pour imprimer leur propre monnaie d'état, comme le permet la constitution américaine, furent plus tard assassinés. Y a-t-il un rapport?
Un mystère plane sur la création de l’argent...
Les responsabilités sont extrêmement diluées. Beaucoup de petits épargnants, de petits porteurs profitent de ces jeux financiers. Les travailleurs dans les usines d’armement ne peuvent s’offrir le luxe d’avoir des scrupules, ils ont des enfants à nourrir. Les classes dirigeantes dans les pays pauvres, comme tout le monde, ont un égo à nourrir. Les pères et mères de ces pays sont si misérables qu’ils abandonnent leurs enfants, ceux -ci pourchassés par la police vont roder dans les égouts des villes...
jeudi 5 juin 2008
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